Samedi 10 mai
Carcassonne / Le Somail 60 km prévus, 68 effectifs
La nuit a été difficile pour la plupart d'entre nous : les lits de l'auberge de jeunesse sont quelque peu bruyants.
Le départ de la cité se fait à nouveau sous les nuages, mais sans la pluie. A l'entrée de la Citadelle nous demandons à un policier municipal de faire une photo de groupe sur laquelle nous serons enfin tous.
Avant même le premier coup de pédale, les Bardo se font remarquer avec leur problème de sacoches. C'est ensuite au tour de Sandra de se manger la première barrière qu'elle rencontre.
Nous parcourons quelques kilomètres pour sortir de la ville. En passant près de la gare nous nous demandons si Sylvie ne va pas s'arrêter là et prendre le premier train. Mais elle supporte stoïquement la douleur et continue avec nous: chapeau !!
Première pause près d'une écluse. Nous attendons Flo et Eric qui préfèrent voyager en tête à tête ce matin. Ils n'ont pas dû apprécier la nuit en dortoir.
Une question d'orthographe nous taraude : doit-on dire des avaux ou des avals ? Nul n'a la réponse. (J'ai cherché depuis: on dit des avals surtout employé comme terme financier "donner son aval")
Une petite halte à Trèbes pour le ravitaillement. Certains craignent que le pique-nique fourni par l'auberge ne soit pas suffisant.
Flo, qui pour une fois est en tête, nous trouve le bon coin pour pique-niquer.
Aujourd'hui nous sommes à l'heure pour l'apéro. Gilbert ressort sa magnifique nappe dorée, Sylvie celle plus champêtre à carreaux blancs et bleus, les autres moins classe installent les capes de pluie.
Nous profitons des premiers véritables rayons de soleil de la journée pour flémarder un peu après le repas. Chacun y va de son petit moment de repos.
Sauf Nathalie qui en profite pour réviser ses positions favorites du Kamasoutra.
Avant de repartir chacun s'occupe de son vélo, et Pascale des fesses de Sylvie. (Promis la photo sera enlevée si tu le souhaites).
Didier préfère rester pour faire une petite sieste. Malheureusement pour lui, Annie s'aperçoit qu'elle a encore crevé. C'est bizarre cela coïncide de nouveau avec le passage de son copain Sébastien. Galant homme Didier sacrifie son repos et vient rejoindre l'équipe de dépannage composée de Gilbert, Robert, Gilles et Pascale. Nous tairons les commentaires de Robert sur ses problèmes rencontrés avec "le trou d'Annie".
Finalement nous arrivons enfin à repartir et à rejoindre le premier groupe qui nous attend près d'une écluse décorée de sculptures.
En repartant c'est au tour de Robert de se faire remarquer: patte du dérailleur cassée ! Heureusement qu'il avait prévu le coup et en avait emporté de rechange. Notre moyenne en a pris un coup et va encore baisser par la faute de Gilles qui crève à son tour: 3 pépins en moins d'une heure, record battu.
Le temps est très variable. Les kilomètres défilent, les jambes et les postérieurs commencent à être douloureux. Didier est victime d'un crise d'hypoglycémie, Hélène ne pédale qu'avec une jambe (genou HS). Même le benjamin de l'équipe (Gilles) commence à tirer la jambe, sans compter ses yeux de lapin atteint de myxomatose.
A chaque écluse la grande question est : "Il reste encore combien de kilomètres ?" Et invariablement la réponse arrive : 15 km !
Au bout du compte nous en ferons plus de 68 !
Arrivés au Somail Didier cnlr propose d'attendre les retardataires en buvant une bière. Personne n'est contre cette idée. Lucile se distingue en imitant Michel Blanc dans les bronzés. Mais elle, c'est avec des vélos qu'elle joue aux quilles.
Nous nous retrouvons tous les 16 devant un demi ou un panach. En fait c'était même 2 demis pour certains (soit un entier).
Cette pause est plus qu'agréable et il est bien difficile de se sortir des fauteuils pour se remettre en selle. Pour éviter d'entendre les râleurs, Pascale file loin devant vers l'hôtel qui n'est pas si près que ça. Juste avant d'arriver Annie croise une autre connaissance : les enseignants sont vraiment partout !
Très bonne surprise : l'hôtel nous offre le hammam! Cela compense un peu la douche à peine tiède. L'accueil est très sympa. Nous sommes tous dans le même couloir qui sert également de parking pour les vélos.
Ce soir apéro sur la terrasse des Roustain avec les glaçons fournis gentiment par le bar de l'hôtel.
Robert est un peu en retard : il a été retenu au hammam par Lucile et Sylvie. C'est bien connu la devise des pompiers c'est "Courage et dévouement". Ce soir repas au restaurant de l'hôtel : salade de chèvre chaud, confit de canard, fromage, dessert. Nathalie devient vite intime avec le serveur qui l'appelle même par son diminutif. Après le café les plus courageux restent au bar pour le digestif.
Le lendemain bonne surprise : la douche est chaude. Et le petit déjeuner de qualité. Nous sommes vraiment bien ici. Nous aurions bien voulu pouvoir en profiter un peu plus. Nathalie n'oublie pas de dire au revoir à son serveur ainsi qu'au patron qui lui du donne aussi du "Nat". Nous garderons un très bon souvenir de cette halte au Domaine du Somail.